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Suspicion d’un cas de grippe aviaire

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17 communes du Gaillacois sont placés en zone de contrôle temporaire depuis ce mercredi 6 avril suite à une suspicion d’influenza aviaire dans un élevage de Lisle-sur-Tarn.

Le préfet du Tarn a pris ce mercredi 6 avril un arrêté déterminant une zone de contrôle temporaire préventive pour 17 communes du Gaillacois.

Les territoires placés en zone de contrôle temporaire (ZCT) sont soumis à plusieurs dispositions précisées dans l’arrêté préfectoral. Un recensement de toutes les exploitations de volailles commerciales ou non commerciales et des exploitations d’autres oiseaux captifs est recensé.

Sur ce périmètre, aucune volaille et aucun autre oiseau captif ne doit entrer dans les exploitations ou en sortir. L’arrêté précise également les conditions de confinement des volailles et oiseaux captifs, qui concernent aussi bien les professionnels que les particuliers. L’objectif est de limiter les contacts avec les oiseaux sauvages qui peuvent être vecteurs du virus. Il est aussi demandé de protéger l’accès à l’alimentation, à l’abreuvement, aux silos et stockage d’aliments des volailles par les oiseaux sauvages.

Les cadavres provenant de volailles ou autres oiseaux captifs, y compris les abats, mais aussi les aliments pour volailles, fumiers litières ou déjections de volailles ne doit sortir des exploitations situées dans la zone. En cas de cadavres trouvés sur une exploitation, ils doivent être stockés dans des conteneurs étanches conservés au froid dans l’attente de leur collecte par l’équarisseur. Les services de l’Etat, dans l’arrêté, appellent aussi à la vigilance pour détecter toute apparition de signes cliniques évocateurs ou augmentation de la mortalité ainsi que toute baisse importante dans les données de production qui doivent être immédiatement signalées à la DDETSPP par les responsables des exploitations, commerciales ou non. Les rassemblement d’oiseaux (foires, marchés et expositions) sont également interdits.

Ces mesures, détaillées dans l’arrêté préfectoral ont pour objectif de limiter le risque tant que les résultats des analyses réalisées sur l’élevage où a été détectée la suspicion, ne sont pas connues. 

L’arrêté préfectoral du 6 avril 2022 (2 pages)